Dans les mois à venir, un changement de paradigme se consolidera de plus en plus, favorisant la diffusion de ce que l'on appelle la mobilité en tant que service. Dans cette nouvelle perspective de mobilité, l'objet de transport ne sera plus conçu comme un simple bien personnel, mais comme un véritable service. Le modèle s'inscrit donc dans une perspective de mobilité partagée et évolue pour impliquer aussi et surtout les domaines de la mobilité électrique et de la micro-mobilité. Dans ce contexte, une offre de mobilité durable jouera un rôle de plus en plus important dans cette nouvelle vision de la mobilité partagée. Les entreprises commencent déjà à réorganiser les processus de gestion des voyages, en mettant en œuvre des modèles de partage de véhicules afin de réduire les coûts et les émissions.
La mobilité durable n'est qu'un choix, une voie partagée par la société, susceptible de conduire à une amélioration économique, environnementale et sociale. La mobilité durable, c'est choisir de marcher au lieu de prendre une voiture, c'est se déplacer avec son vélo au lieu d'une moto. C'est la volonté permanente d'innover pour atteindre une durabilité à 360°. L'impact du secteur des transports sur l'environnement est actuellement très élevé, car en Europe, ils consomment environ un tiers de la consommation totale d'énergie et un cinquième des émissions de gaz à effet de serre, en plus d'autres types d'émissions responsables de la pollution atmosphérique urbaine.
Des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre ont été fixés, qui souhaiteraient une baisse de 60 % des émissions des transports d'ici 2050. Un objectif qui, pour être atteint, nécessite un changement radical des transports, en encourageant les nouvelles technologies et l'utilisation de systèmes plus efficaces. En France, par exemple, des projets de mobilité ferroviaire ont été lancés pour vérifier la possibilité de développer des voitures à hydrogène et les infrastructures technologiques associées.